Loin d’être un simple mécanisme administratif, l’accréditation des Clubs UNESCO en France révèle des enjeux majeurs de transparence, de légitimité et de gouvernance. L’article démontre comment l’absence de critères clairs, l’opacité de la composition du comité et la suppression de la représentation collective fragilisent la crédibilité du label. Plus encore, il interroge la place laissée à la société civile dans la mission de l’UNESCO et appelle à des évolutions pour que l’accréditation redevienne un outil au service de la démocratie, de l’équité et de la participation citoyenne.